GR20 – De Ortu di u Piobbu à Carrozzu

Etape 2 – 7 Km – 780m D+ – 920m D- – 7 h

 4 aout 2024

Vers 6h30, après petit déjeuner … enfin petit déjeuner … un bout de pain genre à recuire mais pas recuit, une canette de coca pour l’un et une eau pétillante pour l’autre … peut être complété d’une pom’pote voir même d’une barre de céréale ( on avait pris le déj’grand luxe ), départ pour l’étape 2.

On enjambe la source à laquelle nous avions rempli, filtré et pastillé les 6 gourdes la veille, et on jette un regard au site du refuge.

Passage de quelques dalles très bien marquées.

Belles vues sur les vallées environnantes, probablement encore celles proches de Calvi.

Le chemin alterne entre bois & landes.

On commence à croiser de beaux pins Laricio, les paysages deviennent plus rudes & abruptes. Le soleil levant rougi les sommets. L’air est encore relativement frais car les versants sur lesquels le chemin serpente sont abrutés.

Passage près d’une cabane de berger abandonnée. On traverse également des forêts de bouleaux.

Toujours au loin les vallées et probablement la mer sous les nuages.

Au loin, notre destination, là haut !

Et en bas à gauche, Monsieur Chemise ( Bah, oui, le monsieur marchait avec une chemise, ce qui est rare sur le chemin, d’où … ). On retrouvera Monsieur Chemise plus tard, avec qui nous avons bien échangé. Et hasard des rencontres, ce sont des marcheurs de notre région. 

Le chemin continu à grimper, rien de bien difficile, mais il monte tout le temps. Le niveau des gourdes baisse en proportion !

Le soleil monte également.

Chemin parcouru vu d’en haut, il doit être 8h environ.

Là c’est sûr, désormais, on va passer dans le creux là haut. Petite pause barre de céréale, logique car ça fait 2 heures qu’on marche.

La montée est de plus en plus pierreuse.

Et les paysages de plus en plus proches de ceux que l’on est venu voir ! :=)

Au loin, les prochains sommets ou similaires.

Encore quelques dizaines de mètres avant le premier effet “waou” du voyage ! Les fins de grimpettes seront souvent un peu rudes & abruptes. Certaines pentes peuvent, sans parler des passages avec une ligne de vie, avoisiner les 45 ou 50 degrés. Le plus simple est alors d’utiliser les pieds & les mains, la nature est bien faite !

Arrivés au col, et là … bing, tiens prends ça dans les yeux !! Un mélange entre ciel et pierres, vallées profondes & sommets étagés, une sensation d’immensité.

On pourrait rester longtemps à admirer s’il n’y avait pas encore un bon bout de chemin à faire avant le refuge. Mais disons que, ça y est, on y est !!

 

A partir de là vont s’enchainer plusieurs passages un peu pentus, où il est préférable d’être prudent, et où j’ai probablement laissé des morceaux de semelles !

Nous mesurons là que nous ne serons jamais seuls sur le chemin, ce qui n’est pas un problème car cela apporte une ambiance sympathique que l’on ne retrouve pas ailleurs.

Quelques nuages avancent dans les vallées.

Lorsqu’il n’y a pas que des cailloux, le sol est couvert d’une sorte de genets piquant dont les racines sont … tortueuses !

Quand ça monte avec les mains, ça descend sur les fesses !

 

Ah, peut être “tee shirt vert” qui devance “tee shirt rose” … on commence à repérer certains randonneurs 😉

Mais où j’vais mettre mon deuxième pied ? Bon, là commence le début d’une descente de m…e, longue, sous la pluie … et puis longue aussi… Ah j’ai déjà dit ? Oui, mais elle était vraiment longue !

Enfin, arrivée au refuge, dépose des sacs, queue pour la douche froide, repas … avec “des pâtes tiens donc ça faisait longtemps” … 

La petit vue du soir sur l’héliport qui fait bien prendre conscience qu’on est au milieu de rien,

Bonne nuit, à demain 🙂

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